How God Is Like a Truffle

by Dana Roeser

Like a goat

in a stall

with a thoroughbred

a truffle sealed

in a plastic

bag

with a dozen eggs

or raw

uncooked

rice. Like

an apple slice

or piece

of bread shut

away in an

airtight container

with brown sugar—

or a small

bowl of water

placed next to

the hardened

lump

and micro-waved,

my god

calms me,

favors me, restores

my softness. I tried

to explain to

my husband

about the love

animals have

for each

other. How,

at Christy’s,

the donkey, “Vinnie,”

herds and

nibbles “Love Bug,”

a white pony who wears

an eye mask, who

just returned from

cancer surgery. The

two of them

in the sun.

The donkey

nibbled my arm

too, but

never bit. Don sat

across from

me in my room

under a poster of Van

Gogh’s “Yellow House,”

his eyes

at half mast.

He couldn’t be

less interested

in my “sacred.”

 

To be permeated

with God,

I sit with him. I keep

a red zafu on

the floor.

Take

the wait list

letter, for Lucy’s

college, I said

to my husband

and daughter

this morning,

place it

in a sealed

plastic bag

with

an apple core or

dried flower,

wait to open

and there will

be the acceptance

you have been

waiting for.

 

Comme Dieu Est Comme une Truffe

 

Comme une chèvre

dans une stalle

avec un pur-sang,

une truffle schellée

dans un sac en

plastique

avec une douzaine d’œufs,

ou du riz

cru, non cuit.

Comme un morceau

de pomme

ou une tranche de

pain, enfermée

dans une

boîte hermétique

avec du sucre brun—

ou un petit bol

d’eau

place à côté

du bloc

durci e mis

micro-ondes,

mon dieu

calme moi,

donne moi une

saveur

rends moi ma doceur. J’ai

essayé

d’expliquer

à mon mari

l’amour

que les animaux

ont les uns pour

les autres. Comment,

chez Christy,

l’âne, «Vinnie»,

rassemble et

mordille «Love Bug»

un poney blanc qui porte

un masque aux yeux,

qui vient de rentrer

de son operation

du cancer. Les

deux au soleil.

L’âne mordille

mon bras aussi,

Mais il n’a jamais

mordu. Don

s’est assis en face de

moi dans ma chamber

sous une affiche de

«La maison jaune»

de Van Gogh, ses yeux

mi-clos.

Il n’a rien

à faire avec

mon «sacré».

 

Pour être imprégnée

de Dieu,

je m’assois avec lui. Je mets

un zafu rouge

par terre.

Prenez

la letter de liste d’attente

à l’université

pour Lucy,

j’ai dit à mon mari

et à ma fille

ce matin,

mettez-la

dans un sac

en plastique scellé

avec

un trognon de pomme ou

une fleur sèchée,

attendez de l’ouvrir

et il y aura

l’admission

que vous attendiez.

 

Translated by Eleanor Platt and Mary-Sherman Willis, in consultation with Josete Leecrivain-Comte and the author.

 

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